Pedri interpelle l’UEFA après l’élimination du Barça face à l’Inter Milan

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Le FC Barcelone pensait toucher du doigt son rêve européen lorsque Raphinha, à la 87e minute, inscrivait un but qui semblait envoyer les Catalans vers leur première finale de Ligue des champions depuis 2015. Mais l’euphorie n’a été que de courte durée. Dans un scénario cruel, Francesco Acerbi a égalisé dans les dernières secondes du temps réglementaire, avant que Davide Frattesi ne donne la victoire à l’Inter Milan en prolongation, scellant une défaite 4-3 au San Siro, 7-6 au total des deux matches.

Cette élimination, aussi spectaculaire que frustrante, a laissé place à la colère dans le camp barcelonais. Et parmi les voix les plus critiques, celle de Pedri s’est fait particulièrement entendre. Le jeune milieu de terrain, visiblement affecté par le déroulement du match, a directement mis en cause l’arbitrage, appelant même l’UEFA à lancer une enquête sur les décisions prises durant cette rencontre au sommet.

Pedri interpelle l’UEFA après l’élimination du Barça face à l’Inter Milan

Des décisions arbitrales jugées suspectes

En s’adressant à la presse après le match, Pedri n’a pas caché son incompréhension face à certaines décisions du corps arbitral. Selon lui, l’arbitre de la rencontre aurait avantagé l’Inter Milan dans la majorité des situations litigieuses. « Ce n’est pas la première fois que cela nous arrive avec cet arbitre. L’UEFA doit regarder ça de plus près », a-t-il déclaré, visiblement agacé.

Le milieu espagnol a notamment pointé du doigt une action précise survenue en fin de match. Lamine Yamal, fauché à l’approche de la surface de réparation, n’a pas obtenu le penalty attendu, la faute ayant finalement été signalée à l’extérieur de la zone. Plus surprenant encore, selon Pedri, Henrikh Mkhitaryan, auteur de la faute, n’a pas reçu de deuxième carton jaune, alors qu’il aurait pu logiquement être expulsé. En réalité, Mkhitaryan n’avait reçu qu’un seul avertissement au cours de la rencontre, mais la perception de l’injustice est restée vive du côté catalan.

Au-delà de cette action spécifique, Pedri a souligné que tous les duels équilibrés semblaient systématiquement tourner à l’avantage des Milanais. Ce sentiment d’inégalité dans la gestion des fautes et des sanctions a alimenté la frustration d’un groupe qui, malgré ses efforts, n’a pas été récompensé à la hauteur de sa prestation.

Une frustration à canaliser pour la suite

Le discours de Pedri reflète un état d’esprit général dans le vestiaire du FC Barcelone, partagé entre déception sportive et colère institutionnelle. L’idée que des décisions arbitrales puissent influencer le résultat d’un match d’une telle importance alimente une tension qui dépasse le simple cadre du jeu. Dans les prochains jours, la direction du club pourrait décider d’adresser une plainte formelle ou au moins un rapport circonstancié à l’UEFA, comme cela a déjà été fait dans le passé pour des cas jugés litigieux.

Pour autant, le défi sera désormais de transformer cette frustration en motivation. Barcelone, éliminé aux portes de la finale, doit se recentrer sur ses objectifs nationaux, tout en tirant les leçons de cette campagne européenne. L’expérience accumulée par ses jeunes talents, dont Pedri, pourra devenir une force dans les saisons à venir, à condition de ne pas se laisser submerger par le ressentiment.

Dans l’attente d’une éventuelle réaction de l’UEFA, cette soirée restera dans les mémoires non seulement pour son intensité dramatique, mais aussi pour les questions qu’elle laisse en suspens. Pour Pedri et ses coéquipiers, il s’agit désormais de digérer, de se relever, et peut-être, un jour, de prendre leur revanche sur la plus grande scène européenne.

Pedri