Le milieu de terrain du FC Barcelone, Pedri, a évoqué le travail de l’arbitre polonais Szymon Marciniak après la demi-finale de Ligue des champions face à l’Inter Milan (3-4 après prolongation et 6-7 au score cumulé). Le jeune meneur des Catalans s’est dit fier de son équipe, mais déçu par certaines décisions de l’arbitre, qui, selon lui, ont sérieusement affecté l’issue du match. Je suis fier de l’équipe. Un peu déçu, car nous avons réussi à revenir après un résultat défavorable. Ce n’est pas la première fois que cela arrive à Barcelone, et cet arbitre, l’UEFA, devrait régler le problème.
Il y a des choses que je ne comprends pas et qui sont difficiles à expliquer. Tous les épisodes sont à 50-50 en leur faveur. « Sur le penalty de Lamine, transformé ensuite en coup franc, il n’a pas donné de carton jaune à Mkhitaryan, ce qui aurait été le deuxième », a déclaré Pedri, cité par le journal espagnol Mundo Deportivo. La demi-finale retour entre Barcelone et l’Inter a été un véritable spectacle, opposant deux clubs au riche passé et aux ambitions colossales. Les Catalans, après avoir perdu le match aller, ont fait preuve de caractère et ont mené la rencontre en prolongation. Cependant, le résultat n’a pas été en faveur du Barça.
Le match a été marqué par de nombreux épisodes controversés, chacun provoquant une vive émotion parmi les joueurs et les entraîneurs. L’un des moments les plus discutés a été la chute de Lamin Yamal, lorsque l’arbitre a d’abord désigné le penalty, puis a transformé la décision en coup franc. Cette hésitation a suscité le mécontentement des Catalans et a été l’une des raisons de vives critiques. Pour Pedri, comme pour d’autres joueurs, la défaite a été particulièrement douloureuse, car l’équipe a déployé des efforts colossaux pour revenir dans le match. Mais, selon lui, la justice n’était pas du côté de Barcelone dans les moments clés. Szymon Marciniak est considéré comme l’un des arbitres les plus expérimentés et les plus respectés d’Europe, ayant arbitré des finales de Ligue des champions et de Coupe du monde.
Cependant, lors des matchs impliquant Barcelone, des controverses ont régulièrement surgi à son sujet. Pedri a souligné que ce n’était pas la première fois que le club se sentait lésé lors de matchs sous son arbitrage. Le joueur a notamment évoqué l’épisode avec Henrikh Mkhitaryan. Le milieu de terrain arménien aurait pu recevoir un deuxième carton jaune, ce qui aurait laissé l’Inter en infériorité numérique, mais l’arbitre n’a pas adressé d’avertissement. Pour Barcelone, cette décision était cruciale, car en prolongation, tout avantage numérique aurait pu être décisif.

De telles décisions suscitent des doutes chez les joueurs et les supporters quant à l’impartialité de l’arbitre, et Pedri lui-même a ouvertement appelé l’UEFA à intervenir et à mener une analyse. Immédiatement après le match, une vive discussion a éclaté sur les réseaux sociaux. Les supporters barcelonais ont soutenu Pedri, estimant que le club se trouvait à nouveau dans une situation où les moments clés étaient interprétés à son désavantage. Les supporters de l’Inter, quant à eux, ont souligné que l’arbitre avait pris des décisions dans le respect des règles et que les erreurs étaient monnaie courante pour les deux camps.
Néanmoins, les propos de Pedri pourraient avoir un large écho. L’UEFA réagit souvent aux déclarations publiques des joueurs et des entraîneurs, même si, dans la plupart des cas, elle évite de commenter directement le travail des arbitres. Si la situation évolue, une analyse complémentaire de l’arbitrage de Marciniak lors de ce match est possible. Pour l’arbitre lui-même, de telles affirmations ne sont pas non plus nouvelles : un niveau élevé de responsabilité s’accompagne toujours de critiques de la part de l’équipe perdante.
Les propos de Pedri sont perçus non seulement comme l’expression des émotions personnelles du joueur, mais aussi comme le reflet de la position générale du FC Barcelone. Malgré son âge, le jeune milieu de terrain a longtemps été l’un des leaders de l’équipe. Ses déclarations reflètent l’état d’esprit de toute l’équipe, qui estime que lors de cette demi-finale, il n’a pas reçu le respect qu’il méritait de la part de l’arbitre.
Ces critiques ouvertes montrent que Barcelone a accumulé la fatigue due à des décisions controversées et qu’il est désormais prêt à porter ses revendications à un niveau supérieur. Cette demi-finale pourrait bien relancer le débat sur la qualité de l’arbitrage dans le football européen et la nécessité de nouvelles technologies ou de réformes.